Village de Sainte-Foy-Tarentaise, fusion parfaite entre culture et ski, cadre pittoresque et alpinVillage Sainte Foy Culture Ski 005
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L'histoire de Sainte-Foy

Le village

Au cœur des domaines skiables les plus réputés de Tarentaise, Sainte-Foy-Tarentaise la plus british des stations et la plus jeune se démarque par un développement mesuré et des possibilités de glisse infinie.

Loin de la frénésie des grandes stations, vous aurez ici le sentiment d’avoir découvert le refuge « secret » que l’on se chuchoterait entre soi.

On fait du grand ski au cœur d’un écrin de nature protégé et on goûte à la vie de chalet, entre luxe simple et services hauts de gamme, comme nulle part ailleurs.

Riche d’un patrimoine architectural traditionnel avec son hameau classé, ses maisons à colonnes, ses chapelles et ses chalets tout en pierre, bois et lauze, on y retrouve l’atmosphère vraie de la vie de montagne.

 

L'hiver C'est tout un univers

Avec ses codes, ses figures et son histoire.
Celle de Sainte-Foy-Tarentaise est intimement liée au développement du ski et de son ski-club bientôt centenaire autrefois dénommé « Union Sportive La Tarine ».

« Il n’y avait pas de remontées mécaniques, on skiait dans les prés de fauche en traversant de petites routes. Les enfants damaient la piste en montant ou descendant en escaliers. A l’époque, il y avait peu de distractions. Dès qu’on avait du temps, on skiait. »

En 1930, les quinze chambres et la salle à manger de l’hôtel Arpin (désormais appelé Le Monal) accueillent déjà les précurseurs du ski au Chef-Lieu. Le ton est donné.
Passionné de ski, Guy Arpin rejoint l’équipe de France de 1951 à 1956 suivi par son frère Michel Arpin qui rentre en équipe nationale de 1956 à 1966 et qui entraînera un jeune skieur prometteur dénommé Jean Claude Killy.

La vallée de la Haute Tarentaise, berceau du ski s’ouvre progressivement au tourisme, Val d’Isère, Tignes, Les Arcs, La Rosière. Mûrement réfléchie, la station de Sainte-Foy-Tarentaise verra le jour en décembre 1990 et devient la « plus jeune » station des Alpes.

Sainte-Foy j'y crois

Les élus ont toujours maintenu le souhait de faire une station de ski sur leur commune.

C’est Daniel Pascual, élu en 1987 à l’âge de 35 ans, et plus jeune maire du canton à l’époque, qui prend à cœur et porte avec une énorme ténacité ce grand  projet, avec un parcours non sans difficultés et surprises.
Peu importe, il est motivé les extraordinaires possibilités qu’offre cette immense commune de 11 000 hectares, qu’il estime manquer d’attraits et dont la population baisse progressivement.

« On avait entre les mains un projet de domaine skiable à équiper sur environ  8 000 hectares soit Val d’Isère et la moitié de Tignes… »

Tout était difficile. Dans la commune il existait des groupes écologistes soixante-huitards qui prônaient des idées de retour aux sources et en même temps, tous les services de l’état estimaient que l’idée d’une nouvelle station de ski n’était pas bonne et nous incitaient plutôt à un tourisme doux. Mais, un tourisme doux, suppose ‘pas de rentrées d’argent et pas d’emplois’… » souligne l’ancien Maire Daniel Pascual.

Il porte donc le projet avec son conseil municipal et dépose le dossier UTN pour la station de Sainte-Foy-Tarentaise.

Le dossier est accompagné d’une charte architecturale composée d’un cahier de prescriptions architecturales, préconisant la hauteur et le style des ouvrages ainsi que les matériaux traditionnels autorisés (bardage bois, façades en pierre de pays, toits en lauze et des colonnes qui supportent les avancées de toits).

« On a ouvert sans autorisation »

Décembre 1990, Sainte-Foy-Tarentaise ouvre ses trois télésièges et l’exploitation la première année est confiée à la S.T.A.R. (Sté des Téléphériques de l’Aiguille Rouge/ Les Arcs). Malheureusement, l’autorisation U.T.N. (Unité Touristique Nouvelle) pour 11 remontées mécaniques et 82 000 m² de SHON sous forme de ‘droits à construire’ est immédiatement annulée par le tribunal administratif la veille de l’ouverture, du fait d’un recours déposé par le CAF (Club Alpin Français).

« Vous avez 3 remontées mécaniques dans la nature sans autorisation… à moins de se battre il n’y avait pas de solution »… précise Daniel Pascual, l’ancien maire « Puis tout a été bloqué pendant un an, à 1 an et demi… »

Les premiers skieurs venaient pour le hors-piste

« Le premier jour j’ai pris mes ski je suis allé faire un tour sur les pistes, c’était un peu… folklorique. Aucune piste n’était bullée ! Au col de l’Aiguille c’était du hors-piste total. Les premières années, il y  avait très peu de clients et peu de réservations aussi, mais on s’est accrochés ».

La notoriété des pentes de Sainte Foy s’est propagée à travers la vallée, et au-delà, telle une trainée de poudre. Les moniteurs et guides de la vallée choisissent Sainte-Foy pour leurs sessions de ski durant leur temps libre. « On se souvient des jeunes skieurs suédois et norvégiens qui passaient chez nous plusieurs semaines, simplement pour ‘rider’ ».

C’était l’époque de la Limace (l’ancienne école de la Bataillette, devenue gîte), dirigée par David Vincent, pionnier du snowboard et précurseur du freestyle. C’était aussi l’époque des ascensions à Plan Bois en chenillette, la nuit tombée, et du vin chaud à profusion pour attirer les bus, les écoles de ski, et les clubs régionaux… car Sainte-Foy n’avait pas de lit à l’époque.

Les premiers constructeurs

1990/1992 : 

  • Construction des premiers chalets par Guy et René Gonthier, ainsi que de la résidence « Les Charmettes » avec René Arpin, Guy Marmottan et Pierre Revial. Alain Chaudan suit avec le gros chalet Bella Comba en 1995. La station comptait 300 lits en 1992.
  • Ouverture du restaurant La Maison à Colonnes (par Lorette et René Arpin), de la première école de ski ESF (dirigée par Yves Empereur) avec 11 moniteurs diplômés formés par le club des sports.
  • À Plan Bois, sur les pistes, deux restaurants d’altitude accueillent les premiers skieurs : Chez Léon, géré par Jackie Empereur, et Les Brevettes, dirigé par Nicolas Empereur et sa grand-mère Odette, qui redescendait au village… en luge !

1994 : 

  • Construction du « Yellow Stone Chalet » par Nancy et Jean-Claude Tabardel, l’un des plus grands chalets de la station.

1995 :

  • 2e tranche de la SCI Les Charmettes.

De 1995 à 2005 :

  • Le Néerlandais Dirk Koperdraat construit un premier gîte et les chalets Combe, puis le ‘Gîte de Sainte Foy’ dans l’opération ‘Virage’ (aujourd’hui White Eden). Viendront ensuite les chalets du Mt Pourri, la résidence le Rocher et les balcons, répartis en 3 tranches, avec un magnifique SPA et un restaurant.

L’envolée des années 2000 :

En 2000, l’arrivée du promoteur M.G.M. accélère considérablement le développement de Sainte Foy, qui devient alors « the place to be ». La station attire une nouvelle clientèle internationale séduite par son charme authentique de station familiale sans artifices.

Dans un contexte économique très favorable, marqué par des investissements massifs réalisés en France par nos voisins britanniques, Sainte Foy connaît un succès inattendu, soutenu par une poignée de pionniers déjà installés au village. Le bouche-à-oreille fait son effet.

« On pourrait dire que ce sont les Anglais qui ont lancé la station, puisque près des trois-quarts des appartements ou chalets MGM ont été achetés par des Anglais. »

« Aujourd’hui, les visiteurs sont impressionnés par la beauté de Sainte Foy. Côté domaine skiable, toutes les pistes ont été aménagées dans le respect de la nature. Ce qui rend cette station unique, c’est sa taille et son développement maîtrisé, aussi bien pour l’habitat que pour les pistes. »

Les 30 ans de la station
Les 30 ans de la station
Sainte Foy Tarentaise - Les 30 ans de la station

L'été l'activité pastorale

Autrefois majoritaire, l’activité pastorale est encore très présente à Sainte-Foy-Tarentaise. Les troupeaux de tarines et moutons paissent tranquillement dans le vallon classé du Clou, le plateau de la Sassière et dans les alpages.
Lors de vos randonnées, vous pourrez acheter directement le fameux persillé dans le village du Monal, un fromage au lait cru de chèvre apparu au milieu du XVIIIème siècle, fabriqué selon une méthode ancestrale.