L’hiver, c’est tout un univers…
Avec ses codes, ses figures et son histoire… Celle de Sainte Foy est intimement liée au développement du ski et de son ski-club bientôt centenaire autrefois dénommé « Union Sportive La Tarine ».
« Il n’y avait pas de remontées mécaniques, on skiait dans les prés de fauche en traversant de petites routes. Les enfants damaient la piste en montant ou descendant en escaliers. A l’époque, il y avait peu de distractions. Dès qu’on avait du temps, on skiait. »
En 1930, les quinze chambres et la salle à manger de l’hôtel Arpin accueillent déjà les précurseurs du ski. Le ton est donné. Passionné de ski, Guy Arpin rejoint l’équipe de France de 1951 à 1956 suivi par son frère Michel Arpin qui rentre en équipe nationale de 1956 à 1966 et qui entraînera un jeune skieur prometteur dénommé Jean Claude Killy…
La vallée de la Haute Tarentaise, berceau du ski s’ouvre progressivement au tourisme, Val d’Isère, Tignes, Les Arcs, La Rosière… Mûrement réfléchie, la station de Sainte Foy Tarentaise verra le jour en décembre 1990 et devient la « plus jeune » station des Alpes.
Sainte Foy Tarentaise, Paradis d’esthètes en Haute Tarentaise…
… « La petite station savoyarde est un repère d’initiés » … Annie Barbaccia, le Figaro. Fev 2012.
Au cœur des domaines skiables les plus réputés de Tarentaise, Sainte Foy la plus british des stations et la plus jeune se démarque, par un développement mesuré et des possibilités de glisse infinies… Loin de la frénésie des grandes stations, vous aurez ici le sentiment d’avoir découvert le refuge « secret » que l’on se chuchoterait entre soi. On fait du grand ski au cœur d’un écrin de nature protégé et on goûte à la vie de chalet, entre luxe simple et services hauts de gamme, comme nulle-part ailleurs. Riche d’un patrimoine architectural traditionnel avec son hameau classé, ses maisons à colonnes, ses chapelles et ses chalets tout en pierre, bois et lauze, on y retrouve l’atmosphère vraie de la vie de montagne.
Autrefois majoritaire, l’activité pastorale est encore très présente sur Sainte Foy Tarentaise. Les troupeaux de tarines et moutons paissent tranquillement dans le vallon classé du Clou, le plateau de la Sassière et dans les alpages. Vous pourrez acheter directement le fameux persillé dans le village du Monal, un fromage au lait cru de chèvre apparu au milieu du XVIIIème siècle, fabriqué selon une méthode ancestrale… Lors de vos excursions et randonnées dans les environs retrouvez les principales exploitations agricoles, autour de Sainte Foy.
Peu de communes comme Sainte Foy ont à la fois une superficie aussi étendue et une altitude aussi contrastée. Son point le plus bas à Viclaire est à 890 mètres d’altitude, le sommet culminant, la Grande Sassière est à 3746 mètres. Sainte Foy Tarentaise recouvre un total de plus de 11.000 hectares dont une vingtaine de kilomètres en frontière italienne que deux cols permettent de franchir aisément, le Col du Mont et le Col du Rocher Blanc.
Parmi les nombreux hameaux que compte la commune, tous aussi charmants les uns les autres, le Miroir se caractérise pour ses maisons à colonnes, La plupart d’entre elles sont très anciennes puisque leur existence est mentionnée en 1633. Elles furent érigées par les « communiers », paysans utilisant les alpages, et les propriétaires habitant les hameaux. Les majestueuses colonnes supportent l’avancée du toit et forment un espace de circulation abritée : la circulation de l’air au niveau des séchoirs à foin, à bois… et la circulation des hommes entre les différents étages, à l’abri des intempéries. On peut également retrouver ces maisons à colonnes à La Mazure, à Montalbert, au Baptieu, à La Thuile et à la station de Sainte Foy.
Petit bijoux du patrimoine architectural montagnard, Le Monal est un site classé. Ce hameau est composé de chalets montagnards des XVIIIème et XIXème siècles ayant conservé leur authenticité. L’environnement naturel fait de pierres et de bois se retrouve entièrement dans le mode de construction. L’eau est, elle aussi, richement présente dans les gouilles et les ruisseaux qui serpentent entre les maisons.
De nombreux hameaux de montagne possèdent leurs chapelles (24 chapelles sur la commune dont certaines ont été rénovées). La plupart d’entre elles sont très anciennes et nombreuses ont été rénovées. Elles furent érigées par les « communiers », paysans utilisant les alpages, et les propriétaires habitant les hameaux. La chapelle Sainte-Brigitte au Miroir, est inscrite au répertoire de l’inventaire des monuments historiques.